
Le village est composé du bourg, où se trouvent la mairie et l’école, et de plusieurs hameaux : Bellanger, Blancheface, Mondétour, Le Mesnil, la Charpenterie, Montflix, La Bruyère, les fermes du Tertre et de Villeneuve.
Nombre d'habitants : 1673
280 avenue Paul-Blot
91530 Sermaise
Lundi - Mardi - Jeudi - Vendredi : 9h-12h et 14h-18h
Le 1er samedi du mois : 9h-12h
Fax : 01 60 81 07 08
UNE OCCUPATION TRES ANCIENNE
De nombreuses découvertes de pierres taillées, de pierres polies et de fragments de poteries gallo-romaines attestent d’une occupation très ancienne de Sermaise et de ses hameaux. L’origine du nom de Sermaise proviendrait des tribus Sarmates qui occupaient les lieux lors des invasions du Ve siècle, des racines de noms comme salines, ferriers ou des sources minérales et leurs exploitations au cours du Moyen âge, de l’antiquité, voire de la préhistoire.
Sous l’ancien régime, la commune est le siège d’un très grand nombre de fiefs plus ou moins importants et mouvants, dépendants tous de seigneuries différentes.
Au XVIIIe siècle, 90% des habitants de la commune étaient des vignerons. A cause du phylloxera, la vigne disparut vers 1860.
La commune possède deux monuments inscrits aux Monuments historiques :
- l’église Notre-Dame de la Nativité de la Vierge, dans le bourg. Elle est aussi appelée l’église Sainte-Anne. L’église fut construite aux IIe siècle puis agrandie essentiellement au XVe siècle. Les vantaux du portail sud de l’église datent de la fin du XVe siècle. Le clocher avait deux cloches, dont une seule subsiste aujourd’hui. La cloche disparue a fini aux fonderies pour canons lors de la révolution. La cloche restante se nomme Marie-Anne.
- La chapelle Saint-Georges, à Blancheface était la chapelle du prieuré de Blancheface. Cette chapelle est remarquable par sa charpente qui date du XIVe siècle et par les peintures murales du chœur (réhabilitées après la seconde guerre mondiale), œuvres de Robert Lanz, qui illustrent la légende dorée de Saint-Georges.
LE VILLAGE AUJOURD'HUI
Grâce à un développement maîtrisé et contrôlé, Sermaise et ses hameaux ont su conserver leur caractère pittoresque et rural, entre vallée de l’Orge, coteaux boisés, plateaux agricoles et forêt.
La commune compte 1 653 habitants et parmi eux de nombreuses familles qui bénéficient des équipements publics : des écoles maternelle (trois classes) et élémentaire (cinq classes), situées au cœur du bourg, d’une bibliothèque, d’une salle des fêtes et d’un stade de football et de courts de tennis.
La vie associative est dynamique. Le comité des fêtes organise de nombreuses manifestations festives qui rythment la vie du village, dont la Fête de la Saint-Georges où est célébré traditionnellement le couronnement de la rosière. L’Amicale des sports et loisirs de Sermaise, forte de plus de 900 adhérents, propose une vingtaine d’activités sportives et culturelles et anime depuis 20 ans la Fête de la musique. Tous les ans, son gala annuel est digne des grandes écoles de danse. Ensemble Petits et Grands pilote, quant à elle, les manifestations liées au scolaire et périscolaire : carnaval, bourse de puériculture, boum, fêtes de l’école. Bien vivre à Sermaise propose chaque année, à Blancheface, lors des Journées du patrimoine, le Festival des métiers d’art.
Le commerce local est représenté par un restaurant, un caviste-produits régionaux, une jardinerie-pépinière à proximité de la gare RER où un pôle artisanal doit voir le jour et un salon d'esthétique.
A DECOUVRIR
Sans cesse détruites puis reconstruites… On comprendra alors que ces édifices, malgré leur état de conservation, ont connu de multiples transformations à travers les âges. « Depuis le XIe siècle, l’église est le seul monument à avoir, sans cesse, été reconstruit, restauré, nettoyé…Car, jusqu’à une période récente, il s’agissait de notre maison commune », rappelle Jean-Jacques Immel, spécialiste de l’architecture des églises rurales en Hurepoix. Les édifices de la campagne dourdannaise ont particulièrement subi les affres de la guerre de Cent Ans. Sur l’ancienne voie romaine qui reliait Dourdan à Arpajon, l’église de Sermaise, détruite comme d’autres, fut restaurée et agrandie au début du XVIe.
L’église de Sermaise est orientée : le fidèle, entrant par le porche à l’Ouest, purifie son esprit en regardant le choeur orienté vers l’Est, c’est-à-dire vers Jérusalem (extrait du dossier de la lettre d’information n°17 : Églises, châteaux, fermes… : À la rencontre de nos trésors cachés)